Il y a 15 ans le Dr Claude Imbert a révélé le rôle fondateur des empreintes prénatales dans la construction du psychisme humain. Cette découverte constitue un pas de géant dans la connaissance du fonctionnement intime de l’être humain. La libération de ces empreintes permet des avancées majeures en psychothérapie. En Santé Humaniste, nous accompagnons régulièrement des patients à libérer ces empreintes qui les empêchent d’avancer dans leur vie et ce, à beaucoup de niveaux, que ce soit de prendre leur place, la confiance en soi, l’estime de soi, se libérer de croyances limitantes, de comportements mis en place lors de la gestation.

Nous portons des blessures depuis la vie intra-utérine. Même en l’absence d’organes des sens développés, notre conscience capte, enregistre et évalue toutes les informations dans l’utérus et dans l’environnement immédiat de notre mère. Dans les moments difficiles où les émotions se bousculent et nous submergent (par exemple sentiment d’abandon, de rejet, de ne pas être conforme, de culpabilité…), personne n’est là pour nous protéger, nous consoler, ni surtout nous expliquer ce qui se passe. En l’absence de toute compréhension, l’embryon ou le fœtus interprète à sa manière (limitante) l’évènement douloureux et en fait une croyance qui se grave dans le marbre de sa vie. Les principales interprétations, qui sont aussi les plus lourdes, sont « je n’ai pas de valeur – je ne suis pas digne d’être aimé – j’ai fait quelque chose de mal et je mérite d’être puni ».

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Les souffrances vécues sont parfois si fortes que le bébé n’a d’autre solution que de mettre en place des stratégies de survie telles que : se couper d’une partie de ses ressentis, ou de ses pensées, décider qu’il se débrouillera tout seul, ….et des stratégies pour tenter d’être aimé ou reconnu, comme par exemple : se faire tout petit, répondre aux besoins de ceux dont il cherche l’attention (tout en niant ses propres besoins..), devenir parfait, se dépêcher, être fort, travailler (trop) dur pour être reconnu.
Toutes ces masques amalgamés autour du noyau de douleur initial refoulé, finissent par façonner une personnalité : qui sème un acte récolte une habitude, qui sème une habitude récolte un caractère et qui sème un caractère récolte un destin.

Des croyances limitantes comme la dévalorisation, le manque d’amour de soi et la culpabilité, ainsi que des scénarios de survie, vont se re-confirmer tout au long de la vie, de plus en plus fort, jusqu’à polluer tous les domaines de l’existence (affectif, social, professionnel…) Ces stratégies qui ont été utiles à un moment, deviennent aussi par la suite de véritables boulets qui peuvent nous entraîner dans des spirales d’auto-sabotages et de non-réalisation de soi.

L’empreinte gémellaire est la plus fréquente. Deux ovules (hétérozygotes) ou un ovule (homozygotes) fécondés, donnent vie à deux embryons dont l’un meurt spontanément, en général avant la 3ème semaine. Même si, à ce moment, elle perd souvent un peu de sang, cette gémellité passe souvent inaperçue à la mère qui ne peut pas prendre conscience du drame que vit l’embryon survivant.
Le Dr Claude Imbert ayant enquêté auprès des scientifiques et des Sage femmes parle d’une fréquence d’au moins 20% des grossesses physiologiques.
Dans son livre consacré entièrement au sujet, elle développe entre autres les conséquences psychologiques (dépression, incomplétude, échecs par sabotage, croyances d’amour-souffrance,…) et les symptômes (boulimie, anorexie, mi-graines, colites, …) mais aussi les petits signes de la vie quotidienne indicateurs de cette empreinte : acheter en double, angoisse des chaussettes dépareillées au sortir de la machine à laver.

Ces empreintes de naissance que nous portons vont s’imprégner dans notre corps, s’imprimer dans nos cellules et faire partie de notre vie. Nous les revivrons sans cesse au cours de notre vie jusqu’au moment où nous arriverons à les dépasser.
Certaines thérapies dites « brèves » permettent de guider les personnes jusque dans le souvenir de la vie intra-utérine pour leur permettre de se libérer du deuil de leur jumeau disparu.
La plupart des personnes, lorsqu’elles ont pu faire ce deuil qu’elles ignoraient jusqu’à présent, ont vu leur personnalité métamorphosée et les troubles de santé associés s’effacer. Il suffit parfois de quelques séances pour obtenir un résultat, parfois spectaculaire.

Institut AMA www.institutama.net
La sophro-analyse des mémoires prénatales, de la naissance et de l’enfance – Christine Louveau Edition Grancher
Un seul être vous manque… : auriez-vous eu un jumeau ? – Dr Claude Imbert